L’Odyssée Sonore – Saison 2 « Quand les Dieux s’en mêlent »

Un voyage au-delà du temps

C’est à un voyage, peuplé de divinités romaines, qu’invite désormais le Théâtre antique d’Orange. À la tombée de la nuit, le monument se transforme en un écrin gigantesque, emportant le public dans des aventures initiatiques, aussi bien visuelles que sonores. Équipés de casques audio haute définition offrant un son spatialisé qui reproduit l’écoute naturelle à 360 °, les spectateurs sont d’abord accueillis dans une atmosphère sonore d’avant spectacle au temps des Romains, au milieu de 8000 spectateurs qui s’installent…

Cette deuxième édition de l’Odyssée sonore prolonge le voyage immersif replongeant le public au coeur de la mythologie romaine mais cette fois à travers une fiction sonore interactive. Chaque son, chaque bruit, et chaque mot se mêlent pour recréer l’atmosphère envoûtante des légendes antiques. Cette aventure visuelle et sonore promet de transcender les frontières du réel et de l’imaginaire, offrant au spectateur une immersion totale dans un monde mythologique fascinant.

L’Odyssée sonore s’annonce comme une odyssée moderne, où passé et futur se rencontrent, où l’art du spectacle se réinvente à travers la technologie pour captiver et transporter les sens dans un univers mythologique surprenant.

 

Deus ex machina

« Après 2000 ans de sommeil, Terra, la déesse de la Terre, se réveille au Théâtre antique d’Orange, un lieu qu’elle connaît bien. Autrefois, avec les autres divinités, elle observait les humains depuis cet espace sacré, véritable pont entre le réel et l’imaginaire, le terrestre et le céleste. Mais tout a changé. Les dieux et les humains se sont éloignés, et le Chaos menace de ressurgir. Pour éviter la catastrophe, Terra doit réactiver la grande mécanique du monde divin. Seul problème : convaincre son mari, ses enfants et sa sœur : Uranus, Saturne, Vulcain, Salacia et Cybèle. Face à cette tâche ardue, elle décide de faire appel aux spectateurs pour l’aider à rétablir l’harmonie entre les Dieux et les Hommes. »

 

Le problème, c’est que chaque divinité a une personnalité bien trempée… Les convaincre, les rassurer, les remotiver ne va pas être facile. Heureusement, Terra a une petite foule de spectateurs humains face à elle, et elle compte bien leur demander leur aide.

 

(Images © Yannick Pons)


Les expositions se racontent en podcasts !

Production de la collection Voix d’O
pour les Musées d’Orsay et de l’Orangerie

Depuis trois ans, NARRATIVE collabore avec les musées d’Orsay et de l’Orangerie sur la création des podcasts de la collection Voix d’O.

Dans le cadre d’un accord cadre renouvelé deux fois déjà, nous accompagnons l’équipe du musée, Anat Meruk (responsable de la production multimédia) et Scarlett Reliquet (chargée de programmation culturelle et scientifique) pour produire des entretiens avec les commissaires des expositions, des conversations croisées entre commissaires des Musées et professeurs du Collège de France, des podcasts des conférences inaugurales…
L’équipe de narrative, en coproduction avec Nova Pista, offre un conseil éditorial et se charge des enregistrements et de la post-production.

Dans les podcast Voix d’O, il est question des artistes, des œuvres et des expositions des musées d’Orsay et de l’Orangerie. Le temps d’une écoute, osez tourner le dos aux images et laissez-vous guider par la seule voix d’un invité qui vous propose une rencontre inattendue avec l’art.

La coquille, en 1912, Musée d’Orsay, Legs Mme Arï Redon en exécution des volontés de son mari, fils d’Odilon Redon, 1982
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

 


Souviens-toi de l’Apocalypse

Une fiction sonore produite dans le cadre de l’exposition Apocalypse, Hier et demain, à la Bibliothèque nationale de France.

De Jean le prophète à Mad-Max, les récits de fin du monde dans la pop culture et la science-fiction.

Dans un futur très lointain, Souviens-toi de l’Apocalypse nous invite à enquêter sur la fin du monde. Grâce à une rencontre inattendue et la découverte d’un manuscrit ancien, cette fiction post-apocalyptique nous révèle comment le Livre de l’Apocalypse a profondément marqué la culture « populaire », à travers les récits de science-fiction, le cinéma, le manga et le jeu vidéo.

Planète Terre. Année 12 666.

Un vaisseau spatial atterrit sur les ruines désertes de l’antique ville de Paris. Yona, originaire de l’exoplanète Jéricho, en sort. Elle est bio-archéologue et spécialisée dans l’étude des Terriens, cette précédente version de son espèce, disparue depuis des millénaires. Sa mission : comprendre comment l’humanité terrestre s’est éteinte suite à l’apocalypse.

Guidée par Béatus, une intelligence artificielle à la culture encyclopédique (lui-même vestige du 21ème siècle), Yona explore un vieux bunker où sont entreposées des dizaines d’oeuvres représentant la fin du monde.

Elle questionne, apprend, visionne, lit, écoute, et noue une étrange relation avec Béatus… Mais surtout, Yona découvre avec terreur et fascination le destin funeste de toute une espèce qui a choisi de fermer les yeux face à sa propre extinction

6 épisodes
Durée totale : 65 minutes 

Épisode 1 : Le Délai

  • Livre de l’Apocalypse, Jean de Patmos, 1 er siècle après J.-C.
  • L’obsolescence de l’homme, Günther Anders, 1956
  • Take Shelter, Jeff Nichols, 2011
  • Don’t Look up, Adam Mckay, 2021
  • Melancholia, Lars Von Trier, 2011

Épisode 2 : Les Catastrophes

  • Livre de l’Apocalypse, Jean de Patmos, 1 er siècle après J.-C.
  • 2012, Roland Emmerich, 2009
  • Apocalypse Now, Francis Ford Copola, 1979
  • Oppenheimer, Christopher Nolan, 2023
  • Gen d’Hiroshima, Keiji Nakazawa (1975-1985)

Épisode 3 : La Bête

  • Livre de l’Apocalypse, Jean de Patmos, 1 er siècle après J.-C.
  • Godzilla, Ishirô Honda, 1954
  • Akira, Katsuhiro Otomo ( 1982-1990 )
  • Akira ( adaptation film), Katsuhiro Otomo, 1988World of Warcraft : Cataclysm, 2010

Épisode 4 : La chute de Babylone

  • Livre de l’Apocalypse, Jean de Patmos, 1 er siècle après J.-C.
  • Metropolis, Fritz Lang, 1927
  • Blade Runner, Ridley Scott, 1982
  • Hiroshima mon amour, Alain Resnais, 1959

Episode 5 : Le Survivant

  • Livre de l’Apocalypse, Jean de Patmos, 1 er siècle après J.-C.
  • Frankenstein, Mary Shelley, 1818
  • Le Dernier Homme, Mary Shelley, 1826
  • Je suis une légende, Francis Lawrence, 2007 ( adapté du roman de Richard Matheson, 1954 )
  • The Last of us, 2013

Episode 6 : Le monde d’après

  • Livre de l’Apocalypse, Jean de Patmos, 1 er siècle après J.-C.
  • Le Château dans le ciel, Hayao Miyazaki, 1986
  • Mad max : Fury Road, 2015, George Miller
  • Interstellar, Christopher Nolan, 2014

Coordination numérique et production sonore au Musée Dobrée à Nantes

Écoutez pour mieux voir :
des histoires sonores pour raconter des collections exceptionnelles

Dans un écrin rénové, le musée Dobrée, à Nantes, révèle toute l’originalité d’un lieu atypique composé de la maison Dobrée, d’un manoir du 15e siècle, d’un bâtiment d’accueil des 20e et 21e siècles  localisés au cœur de jardins anglo-normands. Dans une atmosphère chaleureuse et intimiste,  les collections multiples traversent 500 000 ans d’histoire 5 continents. Les 2400 œuvres sont toutes issues de dons de collectionneurs.

NARRATIVE, en groupement avec les sociétés Escalenta (production audiovisuelle) et Mosquito (production interactive) a coordonné l’ensemble des productions numériques du nouveau parcours permanent et a produit quatre parcours sonores ainsi que des histoires sonores pour les stations sensorielles :

Parcours « A la rencontre des collectionneurs » : un parcours immersif à la rencontre des collectionneurs qui depuis 150 ans font la richesse du musée. Un scénario orignal écrit par Marion Augustin sur la base d’archives. Le visiteur est guidé par le fantôme de Pitre de Lisle du Dreneuc, un érudit nantais, archéologue et premier conservateur du musée Dobrée à partir de 1882 qui au fur et à mesure des collections converse avec les passionnés d’archéologie, de numismatique, d’objets d’art qui léguèrent leurs trésors au musée.

 

 

Parcours « Les essentiels«  : pendant une heure, plongez dans les secrets du musée Dobrée. Une visite exceptionnelle où vous découvrirez les chefs d’œuvre du musée, avec Anna, la régisseuse et Yann, le conservateur des collections. De l’archéologie locale aux antiquités égyptiennes … de quoi affûter votre curiosité. Un scénario orignal de Marion Augustin.

Parcours  « La visite secrète des objets effrayants » : Enfants de moins de 10 ans et âmes sensibles : passez votre chemin ! Il y en a des choses au Musée Dobrée, et des choses pas banales…. Vous avez le cœur bien accroché ? Alors la Visite secrète des objets effrayants est faite pour vous. Adultes : c’est à vos risques et périls… vous voilà prévenus. Un scénario orignal de David Wahl.

Parcours « J’explore » : Au fil de la visite, des pictogrammes « casques » vous permettent d’en savoir plus sur une œuvre choisie pour sa qualité esthétique, historique ou technique. 50 objets sont ainsi décryptés pour une visite en autonomie, au gré de vos envies.

Stations sensorielles : Des stations tactiles réalisées par Tactil Studio proposent au visiteur des fac-similé d’objet des collections. Pour chacun (biface préhistorique, vase de la Grèce antique, chocolatière du 18e) narrative a créé une histoire sonore pour mettre en scène l’objet et plonger le visiteur dans son contexte et son usage.

 

 


Voyage immersif à l’Abbaye de Pontigny, en Bourgogne

Découvrez avec les oreilles ce que les yeux ne peuvent plus voir

C’est en 1114 que Hugues de Mâcon fonde l’Abbaye de Pontigny, en Bourgogne. Sœur de Cîteaux, Pontigny va devenir un haut lieu spirituel et politique du royaume et l’un des chefs d’œuvre de l’art cistercien. Aujourd’hui propriété de la Fondation SAS La Terre, le domaine, ouvert au public depuis septembre 2024, est désormais dédié à l’art de la terre et aux cisterciens.

Pour faire (re)vivre l’exceptionnelle abbatiale de Pontigny et remonter le temps jusqu’à sa création au 12e siècle, narrative a produit parcours sonore immersif, véritable film pour les oreilles en son spatialisé avec toutes les figures historiques de l’abbaye, moines, artisans, reine, archevêque anglais, intellectuels…

Grâce au son spatialisé et un scénario original interprété par des comédiens et des musiciens, les visiteurs vivent au rythme des soubresauts de neuf siècles d’histoire du lieu : la construction, du quotidien des moines, des guerres de religion, des décades. Une expérience immersive et sensible conçue pour tous, à partir de 12 ans… L’histoire vous attend ! Comme le souhaitaient les Cisterciens, seule la lumière vient habiller les murs blancs de la plus vaste abbatiale cistercienne d’Europe. Le voyage temporel en son binaural que nous avons créé fait à nouveau résonner les hautes voûtes gothiques : la voix de l’esprit des lieux guide le visiteur, ainsi que celle d’Hugues de Mâcon, Saint Bernard, Paul Desjardins, des artisans, des moines.

Ce parcours émotionnel et scientifique permet à chacun de ressentir toute la charge historique de Pontigny.

EXTRAIT DU PARCOURS

« Levons la tête. La pierre de Pontigny nous raconte l’histoire de la construction de l’église…. De bas en haut, d’un pilier à l’autre, les pierres parlent à qui veut les entendre…

Chaque voûte de Pontigny a son acoustique.
Celles de la nef, au-dessus de vous culminent à 20 m.
Elles sont plus hautes que celles du transept
La forme des voûtes aussi est différente…. Pourquoi?
Ici, dans cette architecture mise à nue, rien n’est superflu… Alors pourquoi? Remontons le temps pour comprendre…

A Pontigny, on peut remarquer le passage de l’art roman à l’art gothique. Je vais vous le raconter. »

 

 


Les Collections ont leur bande-son au musée du Quai Branly

Design sonore de l’ensemble du plateau des collections permanentes du musée.

Mise en œuvre du projet « Musée Résonnant », conçu par Eric de Visscher avec l’artiste Thomas Tilly, qui a pour ambition de proposer une nouvelle offre de visite à travers la sonorisation globale du musée.

La démarche du “Musée Résonnant” du Musée du Quai Branly consiste à affirmer que les sons (qu’il s’agisse de musique, de voix, de sons environnementaux) contribuent à un enrichissement de l’expérience de visite. Ils complètent – sans s’y opposer – les éléments présentés au regard qui, de ce fait, ne s’imposent plus comme l’unique point d’accès aux œuvres muséales.

Pour ce faire, cette présence sonore est pensée comme un ensemble, allant de sources discrètes et localisées à des situations immersives, en passant par des “surprises”, assurant tantôt une présence continue, tantôt agissant par intermittence, sans jamais obstruer d’autres perceptions sensorielles.

Collecte des sons, design sonore, préconisation des dispositifs de diffusion, mixage in situ, négociation et gestion des droits.

Inauguration le 16 Septembre 2024.

 


L’esprit des lieux, l’air du temps

Pour la RMN Grand Palais, nous avons produit  « L’Écho du Grand Palais » une fiction sonore 3D spatialisée conçue pour être écoutée au casque, qui invite à un voyage immersif à travers les siècles, depuis l’inauguration du Grand Palais en 1900 jusqu’à sa restauration actuelle.

Nous avons imaginé un média « hors du temps » animé par deux journalistes, Camille et Félix, pour faire entendre les échos de l’exposition universelle de 1900, des salons de l’automobile ou encore de la première exposition des œuvres de Picasso en 1967.

Une sélection d’archives d’époque est interprétée par les comédiens qui s’approprient les formes journalistiques du moment pour faire revivre les temps forts de l’histoire du monument.

Épisode 1 : Travaux et premiers galops

Ce premier épisode transporte à la fin du XIXe siècle, en plein cœur des travaux titanesques qui ont donné naissance au Grand Palais. De la pose de la première pierre en 1898 à son inauguration lors de l’exposition universelle de 1900, Camille et Félix partent dans une exploration captivante des défis techniques et architecturaux de l’époque.

Épisode 2 : Traumatismes et découvertes

Ce second épisode plonge dans des époques tourmentées où conflits et découvertes scientifiques se côtoient. Le Grand Palais se transforme en
témoin silencieux des drames, accueillant un hôpital militaire durant la Première Guerre mondiale, puis devenant le théâtre des batailles de la Libération. C’est également l’époque de l’inauguration du Palais de la Découverte et l’introduction de la science dans le monument.

Épisode 3 : Robot mixeur et Art convivial

Camille et Félix entraînent au cœur des années 1960, modernité et innovations sont les maîtres- mots au Grand Palais, qui accueille des salons en tous genres, avant de se transformer sous l’influence d’André Malraux en un temple des arts et de

la culture.
De jeunes visiteurs partagent leurs impressions en découvrant la première exposition temporaire hors d’un musée des œuvres de Picasso.

Épisode 4 : Le miroir du siècle

L’exposition intitulée « Le miroir du siècle » accueillie au Grand Palais en 1990 devait refléter les grandes évolutions du design à travers les siècles, elle
a surtout révélé la restauration nécessaire de la grande Nef et de ses fondations !

Camille et Félix font revivre en direct un incident inattendu qui entraînera la fermeture du Grand Palais pour une restauration vitale…

Épisode 5 : Retour aux sources et envolées futures

Des œuvres monumentales d’artistes contemporains aux défilés de mode, jusqu’au Tour de France, cet épisode explore les événements majeurs qui ont marqué la vie du Grand Palais. Il annonce aussi la fermeture du monument pour des travaux massifs afin de le sécuriser et lui rendre sa magnificence d’origine. Les spectateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont déjà pu admirer la splendeur de sa Nef restaurée.

 


Saison 8 de Cher Futur Moi à Reims, invité par la Comédie

A l’invitation du Centre Dramatique National de Reims, Irvin Anneix s’est installé en Champagne au premier semestre 2024 pour réaliser la huitième saison de Cher Futur Moi, avec la collaboration de l’équipe de la Comédie de Reims.

La série Cher Futur Moi, qui raconte l’adolescence  « vue de l’intérieur » rassemble aujourd’hui 145 épisodes, tournés par des adolescents francophones du monde entier, de Pointe-à-Pitre à Bamako, et Choisy le Roi.

L’installation vidéo conçue avec la scénographe Marion Flament a déjà été coproduite avec la MC-93 (Maison de La Culture de Seine-Saint-Denis) en 2019. Depuis cinq ans, elle itinère partout en France à la Maison des Métallos (mai 2021), à la Biennale de la danse de Lyon (juin 2021), à MA scène nationale, Montbéliard (2022), au Théâtre de Choisy le Roi.


Hauteville House, un podcast sur Victor Hugo en exil

Écoutez  Victor Hugo chez lui à Guernesey

Pénétrez dans la maison de famille de l’écrivain, Victor Hugo, au 38 rue Hauteville à Saint-Pierre-Port de Guernesey où il est resté 14 ans en exil.

Banni de France par Napoléon III, Victor Hugo s’est exilé sur l’île anglo-normande de Guernesey où il a vécu en famille et a écrit ses plus grands chefs-d’œuvre, dont Les travailleurs de la mer (1866) et Les Misérables (1862). Il s’est aussi découvert une passion pour la décoration, chinant dans les brocantes de l’île pour faire de sa demeure une œuvre autobiographique, remplie de messages politiques et personnels. L’exil, «c’est la vie», a-t-il gravé au-dessus de la porte de la salle à manger.

Hauteville House est aujourd’hui la propriété de Paris-Musées et est pratiquement restée intacte. Quand on la visite, on a la sensation d’y rencontrer le grand homme.

Ce podcast en 6 épisodes de fiction sonore immersive (son binaural) est écrit par Marion Augustin (scénario original basé sur des archives) et met en scène un jeune poète Léo Tybil qui souhaite ardemment percer les secrets d’écriture des Misérables. Julie Chesnay, la belle-sœur de l’écrivain et gardienne de la maison après son retour à Paris lui fait visiter la demeure. C’est elle qui raconte l’intimité des Hugo à Léo Tybil.

En 2025 nous vous proposons de redécouvrir le podcast Hauteville House en version anglaise.

D’une certaine manière cette maison est à son image comme le dit Charles Baudelaire dans une lettre à l’écrivain en 1859 : « On me dit que vous habitez une demeure haute, et qui ressemble à votre esprit, et que vous vous sentez heureux dans le fracas du vent et de l’eau. Vous ne serez jamais aussi heureux que vous êtes grand.»

 LE MAKING-OFF DE HAUTEVILLE HOUSE

L’ÉQUIPE DE PRODUCTION

Depuis 2016, narrative développe des parcours et podcasts en son binaural pour révéler le patrimoine invisible de lieux singuliers (du Château de Vaux-le-Vicomte au musée de la Marine, ou à l’Abbaye aux Dames à Saintes). En avant-première à Longueurs d’Onde, l’équipe de narrative racontera HAUTEVILLE HOUSE, un podcast immersif en 6 épisodes produits pour Paris-Musées.

Marion Augustin est écrivaine et scénariste. Elle a développé une collaboration régulière aux projets sonores de narrative : elle est autrice et réalisatrice de Hauteville House.

Laurence Bagot est productrice au sein de la société narrative et développe des parcours et podcasts en son binaural afin de révéler l’histoire invisible de lieux d’exception (musées, châteaux, abbayes).

Léa Chevrier est cheffe opératrice son spécialisée. Depuis 2016, elle a assuré la direction sonore de vingt projets produits par narrative, dont Hauteville House.

Les bruitages ont été réalisés par Éléonore Mallo.

Simon Cacheux a assuré le mixage en son binaural.


UN ORCHESTRE À SOI

Une installation sonore documentaire et collaborative pour faire revivre les compositrices effacées de l’histoire de la musique

Une expérience sensible et narrative en 3 temps

Un orchestre à soi » est une installation à la fois musicale, documentaire et collaborative qui propose de faire découvrir au grand public le matrimoine musical tout en racontant l’invisibilisation des compositrices et leur redécouverte.

Découvrir

Une œuvre sonore spatialisée composée des chants de plus d’une trentaine de compositrices occidentales du Moyen-âge au début du XXe siècle, interprétés par des professionnels et des amateurs est diffusée via des pupitres vibrants formant un orchestre imaginaire, habité par les portraits de Hildegard Von Bingen, Francesca Caccini ou encore Sophie Gail imprimés sur des voiles transparents.

Les voix s’assemblent, se répondent, se soutiennent. Des extraits mélodiques surgissent, se superposent, jusqu’à remplir l’espace d’un chant collectif vibrant. Grâce à ce dispositif sonore immersif, ces musiques renaissent. Sur les pupitres en bois sont imprimés des textes : lettres intimes, journaux, critiques musicales d’époque – parfois admiratives, souvent sexistes – qui témoignent de ce que ces femmes compositrices ont vécu.

Une frise chronologique sur un grand panneau en bois présente l’ensemble des compositrices entendues, et bien d’autres encore, pour saisir l’ampleur et la richesse de ce matrimoine musical oublié.

Comprendre

Les raisons de l’invisibilisation de 8 compositrices sont détaillées au sein d’une série documentaire de 8 épisodes de 5 minutes. Chacune de ces vidéos combine animations 2D dynamiques, graphisme pop, et voix off qui s’adresse directement à la compositrice en la tutoyant, faisant revivre ces parcours de vie brillants. Des historien·nes, musicologues, artistes et sociologues interviennent pour éclairer leur trajectoire, leur œuvre, et surtout les mécanismes qui ont contribué à leur invisibilisation. Cette série est également diffusée sur France.tv.

Participer

Une interface permet de s’enregistrer en chantant une sélection d’oeuvres au sein d’un karaoké interactif. La voix est analysée en direct par un programme qui sélectionne et intègre les extraits chantés dans la composition sonore de l’installation. Ainsi, lors de leur passage, les visiteurs s’entendront peut-être au sein de l’installation.