Cher Futur Moi – la saison 4 tournée par des jeunes Canadiens

Cher Futur Moi est une websérie d’Irvin Anneix où des jeunes de 15 à 20 ans se racontent face caméra à leur moi du futur (dans dix ans). Après la France métropole, la France Outre-mer et l’Afrique, l’auteur a souhaité continuer à donner une dimension internationale à Cher Futur Moi en invitant des jeunes francophones canadiens à confier leurs rêves intimes et leur vision de l’avenir.

Cher Futur Moi Canada rassemble vingt participants résidant à Montréal, Québec, Ottawa ou encore Vancouver.

Nous partons alors à la rencontre de Grace à Happy-Valley, une jeune passionnée par la musique performant son art dans sa chambre. Mais aussi d’Anthonie, montréalaise, qui se rêve star de l’humour en 2032. Marysol et Nox se confient sur leurs relations avec leurs parents, espérant qu’elles se seront améliorées dans dix ans. Egor nous parle de ses origines ukrainiennes, et nous évoque ses craintes concernant son pays d’origine…

Tous nous partagent leurs projections, leur histoire, leur vision du monde, leurs peurs et leurs espoirs. Ils demandent à leur « futur moi » de ne pas les oublier et dressent en filigrane, un portrait de la jeunesse canadienne et de ses rêves pour l’avenir.


TRANSCENDANCES

réalisée par Leslie Menahem et animée par Agnès Broez et Clémence Wojakowski

Chamanisme ; Cartomancie ; Méditation transcendantale ; Temazcals ; Médiumnité ; Vaudou ; Rêves lucides ; Nage méditative ; Ayahuasca ; Voyage astral
Une série documentaire sonore en son 3D de Leslie Menahem qui donne la parole à des femmes et des hommes qui ont vécu des expériences spirituelles qui les ont rapprochés d’eux-même.
Ces expériences de transcendances sont désormais interprétées en images animées par Agnès Broez et Clémence Wojakowski dans « une forme hybride qui, à la différence d’une vidéo classique, laisse au son la part prépondérante du récit, tandis que l’image se tient en retrait, support de rêverie, laissant notre attention disponible à l’écoute. »

 

La Panthère noire

Lorsque son compagnon se suicide, Frédérique, journaliste parisienne de 56 ans, perd tous ses repères. Elle décide de partir dans un centre chamanique au milieu de la forêt amazonienne. Jeûnes, rituels et prise d’Ayahuasca la mèneront à rencontrer son animal totem. Cette rencontre avec une nouvelle partie d’elle-même la transforme et lui donne une force nouvelle.

La méditation transcendantale, ou un voyage intérieur

Petit, Pierre-Mathieu observe son père « méditer » sans trop comprendre ce qu’il fait. À 38 ans, suite à une rupture amoureuse,  il s’initie à la méditation transcendentale. Une porte énorme s’ouvre vers son monde intérieur.

La voix des arbres

Erwan, 36 ans, a toujours été fasciné par les arbres. À l’adolescence, il choisit d’en faire son métier et devient élagueur. Après des années dans le métier, il ressort abattu, autant physiquement que moralement, désespéré de travailler pour des personnes qui ne prêtent aucune attention à la nature. Il fait alors la rencontre de son « maître », qui l’initie à la voix des arbres.

Rêves lucides

Sofia, 19 ans, a traversé un épisode de dépression après avoir subi de la manipulation et des violences de la part de sa petite amie, ainsi que du harcèlement scolaire. Elle découvre, au fil de ses lectures, les rêves lucides et décide de s’y essayer.


L’invitation au voyage

Un dispositif de médiation sonore pour les villes et les patrimoines bâtis, naturels ou artistiques.

L’enjeu est de glisser dans les pas et dans l’oreille des visiteurs, petits et grands, et de créer un récit sonore spatialisé (son binaural). L’auditeur est immergé dans son environnement. Le récit original, interprété par des comédiens, guide son regard et transmet des connaissances de manière sensible et expérientielle.
C’est un voyage dans le temps et dans le patrimoine qui fait appel à l’imaginaire.

Parcours poétique et littéraire plus que visite touristique, cette invitation permet de parcourir la ville avec un nouveau regard. Le visiteur est embarqué dans un double voyage : intérieur grâce au récit sensible et en contact avec la réalité extérieure.

Le concept est développé par narrative et la Compagnie Espèce Fabulatrice, avec l’application de slow tourisme Loopi où l’invitation au voyage est hébergé.

Le premier voyage a été développé à La Rochelle en 2022 avec l’association le Phare du Bout du Monde, le Port des Minimes et la Région Nouvelle Aquitaine (projet lauréat du Fonds tourisme et numérique).

Intitulé VOYAGE AU BOUT DU MONDE, ce parcours sonore en 12 étapes emmène les visiteurs du Port de la Rochelle jusqu’à la Pointe des Minimes.


Chagall et moi

Une invitation à entrer dans l’œuvre de Chagall par des portes intimes et des imaginaires pluriels.

Qu’est-ce que le beau ? l’Art doit-il être beau ? D’où viennent mes émotions et jugements face à une oeuvre ? Comment les exprimer librement et avec créativité ?

Au cours d’une déambulation commentée dans le Musée National Marc Chagall à Nice, l’écrivain Stéphane Lambert dialogue avec des étudiants d’horizons très différents qui ont suivi le cursus de « l’Atelier du Beau ». Ils racontent leur cheminement vers l’art et leur rapport à l’œuvre de Chagall dont ils ont tiré, à l’issue de l’atelier, un « objet du Beau ». Leurs propos sont mis en écho à ceux d’Anne Dopffer, directrice du musée, de Gaïdig Lemarié, responsable de l’Atelier du beau, et de Josiane Rieu, conférencière, afin de valoriser la notion de transmission et d’éveil du regard.

 

OBJETS DU BEAU

Deux objets du beau conçus par les étudiants ont été mis en son et un poème de Chagall traverse l’ensemble de la réalisation, porté par la voix de la plupart des intervenants.

DES CAPSULES SONORES DANS LE MUSÉE

Ce projet sonore donne à la fois lieu à des « capsules » qui peuvent être écoutées selon un parcours de visite au sein du musée ainsi qu’à un podcast disponible sur les plateformes et des médias partenaires.


OBJETS-RELAIS

Un film et une installation transmédia sur les objets de nos grands-parents.

 

LE PROJET :

Huit adolescent·e·s de collèges franciliens partagent un travail d’archéologie familiale et intime. Dans une salle de classe dont les murs sont recouverts d’anciennes cartes de géographie superposées, ielles prennent la parole pour nous montrer et nous raconter l’histoire d’un objet appartenant ou transmis par leurs grand-parents.

À travers la description de ces bijoux, médailles, vêtements, à travers la lecture de passages de livres, de recettes de cuisine ou de codes de bonne conduite, ielles dévoilent les relations qu’ielles entretiennent (ou non) avec leurs ancêtres. Des histoires souvent méconnues ou fantasmées et pourtant très en lien avec la réalité des élèves. Au sein de l’institution scolaire, origines, traditions et langues maternelles se dévoilent.

L’acte est ici politique : celui de faire entendre à l’école des histoires individuelles qui ne sont pas valorisées dans le milieu scolaire. Elles sont souvent gommées et contraintes par les attentes normatives d’une institution qui ne reconnaît pas la diversité culturelle de ses élèves comme une richesse individuelle et collective. Face caméra, les enfants se saisissent de leur héritage avec fierté et tendresse, parfois avec doute et colère.

Thémis et Erva, au travers des objets de leurs grands-mères, prennent chacune conscience des différences qui distinguent leur adolescence et la jeunesse de leurs grands-mères.

Chelsy nous montre les quelques photos rescapées de l’incendie qui a détruit la maison de sa grand-mère en Côte d’Ivoire.

Pragash, tenant son objet religieux hindouiste, avoue ne rien connaître de la guerre civile du Sri Lanka, qui est à la cause de l’exil de son propre père.

Si James tient avec fierté la médaille militaire de son grand-père, un Mauricien envoyé faire barrage pendant la guerre de Palestine, son regard change, quand il comprend, face caméra, que son grand-père servait avant tout les intérêts de l’empire colonial britannique.

Enzo nous décrit le banga qu’il aimerait construire dans son jardin à Noisy-le-Grand, alors qu’il tient une représentation miniature d’un banga, un cabanon qui constitue un rite de passage mahorais que les jeunes garçons construisent pour devenir des hommes.

Vladimir lit une recette que sa grand-mère ukrainienne lui préparait, tandis que Sofiane souhaiterait hériter du bracelet kabyle de sa grand-mère, pourtant destiné à sa sœur.

Dans un geste ritualisé, chaque élève scanne son objet en 3D, par la technique de photogrammétrie. Une manière de perpétuer son héritage pour les générations futures, dans une sauvegarde numérique qui veut dépasser les limites de la matière. Dans le film, les prises de parole s’entrecroisent avec une galaxie constituée de tous ces objets scannés, rassemblés au même endroit, comme les histoires individuelles qui cohabitent au sein d’une classe. On déambule à travers les échelles infinies de cette matière numérique. On explore leurs formes, on découvre les détails des textures, on traverse leurs surfaces… Un film qui montre comment des adolescent·e·s découvrent et s’approprient l’histoire de leurs ancêtres. Certain·e·s souhaitent s’en détacher, d’autres la perpétuer et l’intégrer à leur identité de futurs adultes.

En : Chelsy, Enzo, Erva, Pragash, and Vladimir are middle school students in Paris and its suburbs. They bring objects from their grandparents to class and gradually discover surprising things about their origins. In a digital ritual, they scan these relay objects in 3D to perpetuate this heritage.

L’INSTALLATION VIDÉO POUR LES LIEUX CULTURELS

Pour diffuser ces témoignages, nous avons conçu une installation vidéo pour les lieux culturels avec les scénographes Marion Flament et Jimee Cloo.

Celle-ci a été inaugurée en octobre dernier à la Maison des métallos, théâtre de la ville de Paris. Elle a vocation à tourner dans les prochaines années.

L’installation est composée de 7 modules rectangulaires en tasseaux de bois recyclés à la réserve des arts. Associés ensemble, ils forment un cercle de 5,5 mètres de diamètre et laissent un espace libre pour permettre la circulation à l’intérieur. Pour des questions de sécurité, l’installation est lestée par 14 sacs de sable faits à la main, et teints en bleu. Au centre de chaque module, est accroché un écran TV de 27 pouces. Tous les écrans sont de taille identique.

Le spectateur est invité à rentrer au centre de la structure. Il écoute les témoignages d’un ado qui parle de l’objet de ses ancêtres. Sur les autres écrans, on peut découvrir l’objet en question selon différentes perspectives. Quand le témoignage s’arrête, un prochain témoignage démarre sur un autre écran TV. La durée totale est de 26 minutes.

Sur un grand mur situé derrière l’installation, on peut découvrir un film en 3D. On déambule dans la galaxie d’objets, avec en fond, la musique originale de Gabriel Marguerie, scientifique et planante.

L’installation a été conçue pour rappeler la forme des logiciels de modélisation 3D comme «Métashape».

 


Des Cabanes à histoires

Installées dans l’espace public du Grand Lyon – une mairie, une gare, une école, un hôpital… – les Cabanes à histoires sont des dispositifs sonores accessibles à tous, qui racontent un objet des collections du musée des Confluences.

DES BULLES NARRATIVES DANS LA VILLE

Imaginés autour d’objets emblématiques des collections du musée : un squelette de baleine, une coiffe amazonienne kayapó, une ammonite irisée ou encore une armure de samouraï, de courts récits de 6 à 8 minutes sont diffusés au sein des cabanes, illustrés de paysages sonores originaux complétées par des fonds documentaires, des enregistrements de chasseurs de son, des extraits de musique ou de chants, ainsi que par le patrimoine sonore collecté lors de missions de terrain du musée.

Grâce au son immersif, chaque histoire nous invite à un voyage au plus près de sons de la terre et de la nature, tout en nous interrogeant sur de grands enjeux d’aujourd’hui.

Le projet des Cabanes à histoires est une enseigne du musée des Confluences dans l’espace public autant qu’une invitation à venir au musée.

Les liens sacrés qui unissent les Inuits et les baleines, les fantasmes les plus divers sur les origines des ammonites, l’art de la plume chez les kayapó, ou encore l’histoire d’un samouraï en chemin pour la capitale Edo…  sont autant d’occasions de véhiculer l’image du musée comme de ses marqueurs – les notions d’accessibilité, de narration, d’imaginaire.


INTO THE WINE

Un documentaire de Zoé Henninger,
avec Manon Vichot, Sophie Lei et Elisabeth Auzias
(France 2021, 52′)
Manon, Sophie, Elisabeth et Zoé, quatre étudiantes en grandes écoles, s’interrogent sur leur avenir en apparence tout tracé. Elles décident de prendre la route à bord d’un van vintage pour un tour d’Europe à la rencontre de vigneronnes. De l’Espagne à la Turquie, elles se filment et composent une galerie de portraits de femmes dont elles vont s’inspirer, au cours d’un voyage initiatique plein de rebondissements.
C’est avant tout un voyage (entre deux confinements) qu’elles entreprennent et le vin est surtout un prétexte à leur périple, un fil conducteur bien trouvé pour la convivialité, la proximité avec la nature, l’accès au monde rural et leur quête de nouveaux modèles féminins. Elles sont, tout autant que les vigneronnes qu’elles rencontrent, les personnages touchantes d’un premier film documentaire réjouissant.

FERNAND LÉGER REMIX !

Une « Mixtape de visite » du Musée national Fernand Léger à Biot.

Sous la forme d’un journal musical qui remixe en son 3D des archives sonores de Fernand Léger et des interventions de l’équipe du musée avec de la musique actuelle, FERNAND LÉGER REMIX permet de voyager dans la vie et l’œuvre de l’artiste.

LE PROJET

En format « mixtape » de 20 minutes, ce podcast de médiation d’un nouveau genre propose de traverser en musique l’œuvre et la vie de Fernand Léger (1881-1955), dans le contexte d’une histoire du XXe siècle marquée par deux guerres mondiales, le foisonnement des avant-gardes artistiques et la conviction partagée d’un art agissant sur le monde.

Ce fil musical revisite de manière inattendue les thèmes chers à Fernand Léger : la couleur, le mouvement, les contrastes, le cinéma, le monde urbain et les formes de la nature. Il crée une intimité nouvelle avec la voix du peintre, porteuse de valeurs humanistes et d’un profond engagement artistique. Privilégiant l’expérience sensorielle au discours, la mixtape permet d’établir un contact direct avec l’œuvre et l’esprit de Léger.

Accessible depuis les œuvres et espaces du musée, à partir de simples QR code, mais aussi hors-les- murs, sur le site du musée, et via l’ensemble des plateformes de podcast et de streaming, les réseaux sociaux et sites média, FERNAND LÉGER REMIX vise notamment les jeunes publics (14-25 ans) pour établir un lien de proximité avec un artiste qui peut paraître éloigné de notre époque mais, qui, au fond ne l’est pas tant que ça.

 


SÈVRES DANS LA VILLE

Une série sonore pour Sèvres – Manufacture et Musée présentant des œuvres en céramique installées dans l’espace public.

Cette première série de podcasts pour la Manufacture débute à la Galerie de Sèvres, en plein cœur de Paris. Si c’est là que la manufacture s’expose le plus visiblement, Sèvres est partout dans la capitale. Dans le métro, sur les murs, les places, les pavés parfois.
Vous êtes forcément déjà passé devant des œuvres, mais les avez-vous remarquées ?
Artistes, artisans de la Manufacture et conservatrices du musée nous guident dans des promenades où l’on découvre notamment les maisons d’oiseaux Super Val à Argenteuil avec Malte Martin et Murielle Joubert, de grandes fresques d’Ossip Zadkine au bureau de Poste de la rue des Pyrénées dans le 20ème arrondissement ou encore Célébrations, l’œuvre de Barthélémy Toguo qui vous accueille dans la station de métro Château Rouge.
10 épisodes de 5′ en moyenne.

 

 

 


Parcours sonore poétique à la Philharmonie des enfants

Une collection de haïkus sonores, poétiques et drolatiques écrits par Wladimir Anselme pour sensibiliser les enfants au son et à la musique.

LE PROJET :

Ouverte depuis septembre 2021, Philharmonie des enfants, dédiée aux enfants de 4 à 10 ans a pour mission l’éveil musical. Grâce à un projet de muséographie original et une scénographie décalée (Constance Bisset), le parcours permanent permet de jouer, d’explorer, d’écouter, de vivre et de sentir la musique.

Pour cet espace, narrative a accompagné l’artiste compositeur Wladimir Anselme, dans la production de « haïkus sonores » qui racontent la musique et le son de manière sensible. Disséminés le long du parcours permanent, ces mini récits en son et en musique sont diffusés via des cornets incrustés dans les murs et fabriqués sur mesure pour être à la hauteur de leur public. Ils mettent en scène le petit peuple de la musique.

Extraits :

« C’est quoi une note de musique ? »
« Comment tu fais pour sortir un tel son avec une guitare ? »
« De quoi ça parle normalement les chansons ? »
« Ça ressemble, mais c’est pas le même silence… »
« Devine quel instrument j’imite ! »
« Tu entends le soir qui tombe ? »
« Tu siffles toujours la même chose ! »

Une expérience singulière, pour vivre la musique sous toutes ses formes !