Post-Photographie

Une websérie documentaire de Cédric Calandraud

(en développement avec le soutien du CNC).

Le basculement vers l’image numérique nous a fait entrer dans une nouvelle ère de notre culture visuelle, celle de la post-photographie.

Aujourd’hui, nous sommes tous devenus d’insatiables producteurs d’images, des consommateurs avides dans un monde où chaque moment est susceptible d’être photographié et partagé instantanément en ligne.

Alors, comment l’image numérique transforme-t-elle notre rapport à l’intime, à l’identité, notre perception du monde ?

POST-PHOTOGRAPHIE est une websérie documentaire en 8 épisodes de 10 minutes qui explore ce flux d’images qui abreuvent notre quotidien en donnant la parole à des artistes post-photographes internationaux comme Mishka Henner, Joachim Schmid, Broomberg et Chanarin,… qui nous interrogent et nous éclairent sur nos propres pratiques photographiques.


ÇA S’EST PASSÉ ICI – Vivez l’Histoire dans la ville

Au plus près des archives géolocalisées et de sons d’époque, accompagnés par des historiens, on (re)visite la ville en faisant l’expérience immersive de l’Histoire in situ.

La ville augmentée de son Histoire !

«Ça s’est passé ici» permet une écoute des épisodes qui sont suggérés à l’utilisateur en fonction de sa géolocalisation dans la ville, selon des « Points d’intérêts » placés sur les différents parcours sonores. Guidée par la narration, cette expérience induit de nouvelles relations à l’espace public en devenant un outil de découverte pour les touristes ou de redécouverte de leur ville pour les Parisiens.

Le son 3D accompagne les contrastes des acoustiques, le rythme de la déambulation. Le récit interagit avec le décor, pour proposer une approche sensible et inédite de la ville au promeneur. Les frontières entre sons enregistrés sur place, extraits d’archives et sons du réel se brouillent pour un voyage dans le temps.

On peut bien-sûr aussi écouter les épisodes de chez soi, en voiture, ou ailleurs, comme on écoute une série radio, en développant son propre imaginaire des lieux.

SERIE 1 : LES PARISIENS RACONTENT LA SHOAH

Entre 1940 et 1944, les vies de 150 000 Juifs parisiens victimes des lois raciales ont basculé, dans des immeubles, des écoles, des institutions, des rues qui existent encore aujourd’hui.

La première série raconte la Shoah à Paris, à travers le destin singulier des habitants de 6 rues. Ces rues offrent différents angles pour comprendre l’Histoire, grâce aux relations quotidiennes tissées entre habitants, voisins, collègues, camarades de classes…

Vous pouvez dès aujourd’hui découvrir deux épisodes « pilotes » :

La rafle du 20 août 1941, rue des Immeubles Industriels dans le XIe arrondissement de Paris
Un immeuble dans la tourmente,  rue Marie et Louise dans le Xe arrondissement.

PRODUCTION

LES PARISIENS RACONTENT LA SHOAH

est co-développé avec l’INA (lauréat de l’INA Lab 2017).

et soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et par la Direction de la mémoire de la Ville de Paris,  lauréat du fonds de soutien aux projets transmédia de la Ville de Paris. 

ÇA S’EST PASSÉ ICI est une webApp lauréate de l’appel à projets Services numériques innovants (SNI), du Ministère de la Culture. Les Archives Nationales et les Archives de Paris sont partenaires de l’application.


Cher Futur Moi

« À dans 10 ans ! » 

Cher Futur Moi invite des participants de 16 à 24 ans à s’adresser à leur « moi du futur » dans 10 ans.

Dans leur chambre, face caméra, ils confient leurs espoirs et leurs peurs du futur et dressent en filigrane un portrait de la jeunesse française et de ses aspirations.

Cher futur moi est une websérie collaborative contenant une trentaine d’épisodes / participants au travers de la France, avec l’ambition de dresser un portrait intime d’une génération complexe.

Depuis 2019, de nombreux jeunes francophones d’Afrique, d’Outre-Mer, du Canada et du Portugal ont participé à Cher Futur Moi.


La bande des Français, documentaire 52′

« Ma sœur se faisait appeler Claire, moi Fanny, on s’est mises à aller au catéchisme… on pensait que comme ça on allait être acceptées dans « la bande des français«  » Sophia
Quatre jeunes français se réunissent au centre du pays pour parler du cœur du problème : a-t-on besoin de se ressembler pour partager un pays ?
Martin s’appelle Martin France. Lui n’a jamais eu à prouver qu’il faisait partie de ce pays. Sophia est arrivée à 7 ans d’Algérie – sa famille a fui le terrorisme, elle a tout de suite décidé que ce serait son pays. Amir depuis Gaza a rêvé de la France avant d’arriver à Paris à 23 ans. Heddy a grandi dans les quartiers Nord de Marseille et lutte contre les préjugés.
Nous sommes une génération devenue adulte quand « l’identité nationale » faisait les gros titres. Comme si tout à coup, il y avait des vrais et des faux français, et qu’il fallait montrer patte blanche. On entendait sans cesse « génération résignée ». Nous, ce n’est pas dans ce pays-là qu’on avait l’impression de vivre.
Après les attentats en 2015, on a eu besoin de rencontrer d’autres jeunes français pour trouver des réponses ensemble. Aurélie Charon a parcouru la France pour deux séries radiophoniques « Une série française » (2015 France Inter) et « Jeunesse 2016 » (France Culture), quatre des jeunes rencontrés sont réunis dans le film.
Avec Amélie Bonnin, elles passent à l’image et leur donnent rendez-vous au cœur du pays, au centre, à Châteauroux, la ville où elles ont grandi toutes les deux. Heddy, Amir, Sophia et Martin déroulent leurs récits et se rencontrent alors qu’ils ne se seraient jamais croisés.
Même s’ils font partie d’une génération réaliste à qui on martèle que ça va être dur, qu’il n’y a pas de travail, ils se sont tous créés une place, là où on leur disait qu’il n’y en avait pas : au théâtre, dans l’enseignement, ou en politique.

 « (…) Des nombreuses interactions entre les uns et les autres, comme de l’attention qu’ils se portent et des sourires qu’ils échangent, La bande des Français tire son indéniable charme. L’impression d’un film à six dont le style, lui aussi, nous parle de jeunesse. »

François EKCHAJZER, telerama.fr, 7 décembre 2017.

Expériences sonores 3D

Comment matérialiser l’invisible dans un contexte patrimonial fort ?
Comment améliorer la fréquentation d’un site ?
Comment transmettre de la connaissance de manière ludique ?
Comment créer une nouvelle expérience de médiation ? 

IMG_0172 © Sébastien Laval

Du cinéma pour les oreilles

Pour une valorisation inédite du patrimoine

Des dispositifs de médiation pour de nouveaux types de visites immersives et créatives pour les lieux patrimoniaux (sites historiques, monuments, architectures remarquables, châteaux…) ou les lieux vivants (villes, jardins, lieux d’activités…) qui souhaitent diversifier leur offre.

Un enjeu : l’innovation narrative grâce au son 3D

Le son 3D ou binaural permet une valorisation inédite d’un lieu, d’une collection, d’œuvres…
Il propose d’en « augmenter la réalité » en offrant une expérience sonore spatialisée au visiteur, sans empreinte physique. Il s’adapte à chaque contexte, vise l’ensemble des visiteurs ou peut-être conçu pour une cible particulière, notamment le jeune public.

Une narration originale avec de vrais partis pris emmène les visiteurs dans la force d’un récit. Historique, ludique, épique, musical, utilisant des ressorts de la fiction, l’histoire interpelle le visiteur pour lui faire (re)découvrir un monument, un lieu, une exposition…

Un dispositif complémentaire aux outils de médiation existants

Celui-ci peut être le dispositif principal de la médiation d’un lieu et se décliner en une collection évolutive de différents récits en son 3D, adaptés à chaque cible de public (familles, jeune public…) avec un scénario et des choix artistiques différents.

Une expérience individuelle qui se vit à plusieurs

L’aventure se vit seul ou en groupe. Le parcours est tracé par une signalétique spécifique. Chacun déambule avec son casque de station en station, savoure à sa manière le voyage sonore proposé.

Le son spatialisé permet de nous échapper du réel, de nous concentrer sur la visite. Il nous repose des écrans, nous plonge dans les atmosphères d’hier et aujourd’hui du lieu, dirige notre regard et nous fait entendre ses secrets, fait parler les murs, les œuvres, pour un voyage au cœur du patrimoine. 

 vaux-couloir
L’Affaire Fouquet, Vivez l’histoire en 3D ! Château de Vaux-le-Vicomte.

La technologie au service de l’immersion

Des technologies discrètes pour maximiser l’expérience de visite

L’objectif est d’immerger le visiteur dans un lieu et de lui faire regarder le site, d’en souligner la singularité, d’explorer les œuvres, de les ressentir. L’expérience de visite devient une expérience intérieure.

Le visiteur s’affranchit de « l’écran » et du « device », oublie la technologie pour se plonger dans une immersion visuelle et sonore, et vivre la magie d’un récit.

Un parti pris : un matériel dédié au service de la qualité

Le dispositif comprend notamment un casque HD sélectionné, optimisant le rendu sonore et un appareil type Smartphone qui embarque tous les contenus en qualité optimale. L’application reçoit les signaux envoyés par des « beacons ».

Une technologie agile et intelligente

Les beacons sont de petites balises qui émettent une onde radio captée par l’application.

Leur distance d’émission peut être paramétrée. Utilisables aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ils utilisent la norme Bluetooth Low Energy (« Basse Consommation »). Énergétiquement économe, les « beacons » offrent une autonomie de plusieurs mois, voire années. Il est possible de les interroger pour vérifier leur niveau d’énergie. De simples piles nécessaires à l’alimentation peuvent aisément être changées.

L’ensemble des technologies utilisées est agile et permet une évolution permanente et souple tant de l’interface que des paramétrages.

Les données d’utilisation peuvent être récupérées et permettre de suivre les indices de fréquentation et d’usage (durée de visite, taux de passage…).

IMG_0207 © Sébastien LavalVoyages sonores 3D à l’Abbaye aux Dames, Saintes.


Sri Lanka, les fantômes de la guerre


Un film documentaire sur la plus terrible des guerres civiles du XXIe siècle.

C’est l’histoire d’une île de toute beauté, enfermée dans ses secrets et ses dénis : le Sri Lanka. Au cœur de l’ancienne zone de combats, s’ouvre la mémoire de la guerre civile, l’une des plus terribles et des moins connues de l’histoire contemporaine. Une journaliste qui a vécu le conflit revient sur ces lieux hantés par le souvenir des massacres.

Sept ans après les faits, les survivants sortent du silence. Dans une quête en forme de road-movie, le film nous amène à la rencontre d’un peuple et de ses blessures. Suivant l’ancienne route de l’exode à travers la jungle, la journaliste emprunte les pas d’un mécanisme implacable, jusqu’au décor du piège final : la plage paradisiaque de Mullivaikkal, où plus de 300 000 civils encerclés se retrouvèrent sous la furie des bombes, au printemps 2009. Pour les témoins et les survivants de la guerre, rouvrir la mémoire de l’interdit n’est pas sans prix.

Sri Lanka, les fantômes de la guerre entremêlent la vidéo, des scènes d’animation et des images d’archives.

ImagepagesiteTTC


Telerama : Tea Time Club

Capture d’écran 2015-12-18 à 16.12.23Souriez, c’est l’heure du thé ! Ce jeudi soir, et tous les jeudis de juillet sur France 4, Caroline Gillet ouvre les portes de la première émission de télé réalisée via Skype. Un rendez-vous intime où les langues se délient pour discuter librement de la foi, de l’amour ou encore de l’amitié. Bienvenue au club !

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Télérama : “Stainsbeaupays”, c’est une belle histoire

Capture d’écran 2016-06-10 à 15.54.45Le projet de Stainsbeaupays a vu le jour en novembre 2012, lorsque Eliott Lepers et Simon Bouisson, deux jeunes réalisateurs à peine plus âgés qu’eux, déboulent au collège pour y mener un « atelier numérique » soutenu par l’association Cinéma 93 et la professeur de lettres des 3e3, Joanna Lerena-Larcher. Deux après-midi par mois, la classe visionne des films, apprend à filmer, à enregistrer le son et s’exprimer devant la caméra. Ils travaillent aussi sur les thématiques qui seront au cœur du webdoc.

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l’Humanité écrit « Tea Time Club : échange et partage d’ailleurs »

Capture d’écran 2015-12-18 à 16.12.23Tea Time Club, la nouvelle série documentaire de France 4, est avant tout, un cocktail d’expériences propres qui se croisent. Aimer, croire, être ami et grandir sont des thèmes qui parlent à tous et que Caroline Gillet, lauréate du TV Lab 2015, propose de visiter en quatre épisodes, un moment de partage pour échanger sur les grandes problématiques de l’intime.

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l’express – « Photo de classe, le webdoc contre le racisme parrainé par Thuram »

Capture d’écran 2015-12-18 à 16.12.23 Un documentaire multimedia sur la diversité à l’école. Une expérience unique.
L’aventure a duré toute une année. Au sein de l’école Gustave Rouanet du 18e arrondissement de Paris, une institutrice de CE2 fait travailler ses élèves sur leurs origines et l’histoire de leur famille. Les enfants enquêtent auprès de leurs parents, récoltent des objets, débattent entre eux. A l’arrivée, des discussions sans préjugés et parfois drôles.

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