ÇA S’EST PASSÉ ICI – Vivez l’Histoire dans la ville

Au plus près des archives géolocalisées et de sons d’époque, accompagnés par des historiens, on (re)visite la ville en faisant l’expérience immersive de l’Histoire in situ.

La ville augmentée de son Histoire !

«Ça s’est passé ici» permet une écoute des épisodes qui sont suggérés à l’utilisateur en fonction de sa géolocalisation dans la ville, selon des « Points d’intérêts » placés sur les différents parcours sonores. Guidée par la narration, cette expérience induit de nouvelles relations à l’espace public en devenant un outil de découverte pour les touristes ou de redécouverte de leur ville pour les Parisiens.

Le son 3D accompagne les contrastes des acoustiques, le rythme de la déambulation. Le récit interagit avec le décor, pour proposer une approche sensible et inédite de la ville au promeneur. Les frontières entre sons enregistrés sur place, extraits d’archives et sons du réel se brouillent pour un voyage dans le temps.

On peut bien-sûr aussi écouter les épisodes de chez soi, en voiture, ou ailleurs, comme on écoute une série radio, en développant son propre imaginaire des lieux.

SERIE 1 : LES PARISIENS RACONTENT LA SHOAH

Entre 1940 et 1944, les vies de 150 000 Juifs parisiens victimes des lois raciales ont basculé, dans des immeubles, des écoles, des institutions, des rues qui existent encore aujourd’hui.

La première série raconte la Shoah à Paris, à travers le destin singulier des habitants de 6 rues. Ces rues offrent différents angles pour comprendre l’Histoire, grâce aux relations quotidiennes tissées entre habitants, voisins, collègues, camarades de classes…

Vous pouvez dès aujourd’hui découvrir deux épisodes « pilotes » :

La rafle du 20 août 1941, rue des Immeubles Industriels dans le XIe arrondissement de Paris
Un immeuble dans la tourmente,  rue Marie et Louise dans le Xe arrondissement.

PRODUCTION

LES PARISIENS RACONTENT LA SHOAH

est co-développé avec l’INA (lauréat de l’INA Lab 2017).

et soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et par la Direction de la mémoire de la Ville de Paris,  lauréat du fonds de soutien aux projets transmédia de la Ville de Paris. 

ÇA S’EST PASSÉ ICI est une webApp lauréate de l’appel à projets Services numériques innovants (SNI), du Ministère de la Culture. Les Archives Nationales et les Archives de Paris sont partenaires de l’application.


Cher Futur Moi

« À dans 10 ans ! » 

Cher Futur Moi invite des participants de 16 à 24 ans à s’adresser à leur « moi du futur » dans 10 ans.

Dans leur chambre, face caméra, ils confient leurs espoirs et leurs peurs du futur et dressent en filigrane un portrait de la jeunesse française et de ses aspirations.

Cher futur moi est une websérie collaborative contenant une trentaine d’épisodes / participants au travers de la France, avec l’ambition de dresser un portrait intime d’une génération complexe.

Depuis 2019, de nombreux jeunes francophones d’Afrique, d’Outre-Mer, du Canada et du Portugal ont participé à Cher Futur Moi.


La bande des Français, documentaire 52′

« Ma sœur se faisait appeler Claire, moi Fanny, on s’est mises à aller au catéchisme… on pensait que comme ça on allait être acceptées dans « la bande des français«  » Sophia
Quatre jeunes français se réunissent au centre du pays pour parler du cœur du problème : a-t-on besoin de se ressembler pour partager un pays ?
Martin s’appelle Martin France. Lui n’a jamais eu à prouver qu’il faisait partie de ce pays. Sophia est arrivée à 7 ans d’Algérie – sa famille a fui le terrorisme, elle a tout de suite décidé que ce serait son pays. Amir depuis Gaza a rêvé de la France avant d’arriver à Paris à 23 ans. Heddy a grandi dans les quartiers Nord de Marseille et lutte contre les préjugés.
Nous sommes une génération devenue adulte quand « l’identité nationale » faisait les gros titres. Comme si tout à coup, il y avait des vrais et des faux français, et qu’il fallait montrer patte blanche. On entendait sans cesse « génération résignée ». Nous, ce n’est pas dans ce pays-là qu’on avait l’impression de vivre.
Après les attentats en 2015, on a eu besoin de rencontrer d’autres jeunes français pour trouver des réponses ensemble. Aurélie Charon a parcouru la France pour deux séries radiophoniques « Une série française » (2015 France Inter) et « Jeunesse 2016 » (France Culture), quatre des jeunes rencontrés sont réunis dans le film.
Avec Amélie Bonnin, elles passent à l’image et leur donnent rendez-vous au cœur du pays, au centre, à Châteauroux, la ville où elles ont grandi toutes les deux. Heddy, Amir, Sophia et Martin déroulent leurs récits et se rencontrent alors qu’ils ne se seraient jamais croisés.
Même s’ils font partie d’une génération réaliste à qui on martèle que ça va être dur, qu’il n’y a pas de travail, ils se sont tous créés une place, là où on leur disait qu’il n’y en avait pas : au théâtre, dans l’enseignement, ou en politique.

 « (…) Des nombreuses interactions entre les uns et les autres, comme de l’attention qu’ils se portent et des sourires qu’ils échangent, La bande des Français tire son indéniable charme. L’impression d’un film à six dont le style, lui aussi, nous parle de jeunesse. »

François EKCHAJZER, telerama.fr, 7 décembre 2017.

Gaza, des versions de la vie

Lors de son voyage à Gaza pour sa série radiophonique Underground Democracy, Aurélie Charon a rencontré une jeunesse inventive qui trouve solution à tout, et chaque solution est le début d’une nouvelle fiction. De là est né un projet intitulé « Gaza, des versions de la vie » : une invitation à entrer dans la vie quotidienne et les rêves de quatre jeunes Gazaouis.

Les workshops

Nous avons imaginé la possibilité d’organiser, en amont de la réalisation du film, des ateliers avec de jeunes auteurs à l’Institut français de Gaza animés par trois intervenants dont Aurélie Charon. Ces ateliers ont permis en même temps d’effectuer un repérage pour le film et une expérience plus complète, où les personnages deviennent auteurs de leur histoire.

La websérie

L’aboutissement de ces workshops est une websérie en deux volets composée à la fois de portraits réalisés par Aurélie Charon et d’autoportraits réalisés par les jeunes Gazaouis.

Le film documentaire

Le film propose une opportunité de partager avec des jeunes Gazaouis leur vie réelle et leur vie rêvée, offrant ainsi une vision alternative de la jeunesse Palestinienne, bien trop souvent associée à des images de conflits, marquant une rupture du cliché et du carcan militant. Les personnages décrivent leur quotidien puis imaginent la façon dont ils aimeraient le modifier : leur version de la vie idéale. Ils sont complices pour réaliser des situations simples, mais qui n’existent pas à cause d’interdits : chanter, faire un concert, ou encore s’aimer entre ici et là.

« Dans aucun pays du monde, je n’ai vu un peuple aussi fantasque. Pas d’électricité : ils imagineront une installation insensée dans le salon avec des batteries de voiture pour que la télévision marche pendant les coupures. Pas de pétrole : ils couperont l’essence des voitures avec de l’huile végétale, quitte à ce que les rues sentent l’odeur de friture. Pas d’eau : ils se doucheront à l’eau de mer, salée. Manque de voiture : des ânes partout dans les rues les remplaceront. Gaza est submergée par la guerre et le blocus. Je ne veux pas contourner ce réel ou l’ignorer, mais filmer le quotidien que les Gazaouis se sont inventé pour dépasser la réalité, et petit à petit entrer dans le rêve de chacun : à l’intérieur de leur version de la vie rêvée.

Le « ton » du projet ressemble à leur vie, qui dans le quotidien mêle souvent l’humour à la tragédie. Gaza, c’est aussi le port et les pêcheurs, le soleil méditerranéen sur la plage, les petits commerces, l’Université, quelques cafés… Sans idéaliser le lieu, l’image se déplace des clichés, ne montre pas que la misère, mais plutôt la force et le potentiel des gens. Je les incite à filmer eux-aussi des images de leur quotidien : comme on entre dans la tête des personnages, l’univers mental pourra se construire par le collage de nos images, de celles prises par leurs téléphones quand ils ont filmé un moment important chez eux quand nous n’étions pas là, pour entrer dans l’intime. On filme les textos et les emails qu’ils s’envoient avant de se retrouver. Tout est à vue, leur vie est sur écoute pendant le tournage. »

– Aurélie Charon

La diffusion

Les workshops auront lieu entre février et mars 2017, pour une diffusion de la websérie en juin 2017. Le film documentaire entrera alors en développement.


Prévert Exquis

Une série d’ultra-courts collages.

Une expérience transmédia de Jacques Prévert, 40 ans après sa mort (avril 1977) imaginée par Isabelle Fougère dans une dynamique de surprises et de formats partageables, avec l’énergie joyeuse et engagée de l’artiste multimédia avant l’heure. 

« Je souhaite ramener du Prévert à notre époque, partager son énergie combattante et bienveillante, jamais blasée, en particulier avec les plus jeunes et ceux de la vie de tous les jours, qui parlent comme il parlait, lui qui a offert au langage populaire ses plus belles répliques. Je vais ouvrir la malle aux trésors, sortir les textes, les sons, les vidéos, les collages, les images, en choisir des pépites, les associer au hasard, les mélanger, les proposer et les mettre en scène.

Je veux offrir à Prévert d’investir les médias contemporains pour pousser ses coups de gueule ou ses traits d’humour : donner à entendre, lire et voir Prévert qui nous parle d’aujourd’hui avec ses mots d’hier; découvrir combien il inspire toujours les artistes contemporains; goûter à ses jeux avec les mots pour ré-enchanter la vie. »

Et faire vivre la poésie.

Isabelle Fougère, auteure et réalisatrice


LES VOYAGES SONORES de l’Abbaye aux dames, cité musicale

narrative conçoit et réalise les nouveaux parcours d’interprétation de l’Abbaye aux Dames, cité musicale à Saintes, avec l’agence d’architecture Aubry et Guiguet et le studio Modulo Digital.

L’Abbaye aux Dames, la cité musicale, a inauguré le 19 Juin 2016 un ambitieux parcours de visite baptisé « MUSICAVENTURE ». Les deux premières expériences qui sont proposées : Les Voyages sonores et Les Concerts spatialisés, puis ces aventures seront progressivement dévoilées de 2016 à 2020 avec notamment un carrousel musical, des cabinets musicaux et une musicothèque.

IMG_0251 © Sébastien Laval BDLe Voyage initiatique est une expérience sonore 3D immersive et innovante à la découverte du monument, de son histoire et de l’histoire de la musique.

Réalité augmentée sonore grâce au son 3D : Vous n’en croirez pas vos oreilles !

Équipés de casques haute définition et accompagnés d’une application interactive, vous êtes immergés dans un parcours sonore en trois dimensions. Le son peut venir du haut du clocher, des jardins en contrebas, ou encore de la tribune de la Nef, etc. Le son est entièrement spatialisé dans le décor de ce site patrimonial incontournable et vous fait vivre une expérience de « cinéma pour les oreilles » étonnante et initiatique.

Un conte autobiographique de la musique dans un décor grandiose :
Quand la musique vous touche…

 

 

La voix centrale du récit est la musique elle-même. Personnifiée, elle prend forme, devient un personnage romanesque, et, parlant à la première personne, entraîne le visiteur dans une épopée. Un environnement sonore imaginaire se dessine alors autour du visiteur. Le décor grandiose de l’Abbaye est tout entier innervé de musique, la musique raconte son histoire, évoque et fait vivre ceux qui l’ont incarnée (compositeurs, musiciens, personnages historiques, personnalités du festival, Saintais…).


Les Concerts spatialisés : 
un programme de concerts en son 3D, accessibles dans l’Abbatiale qui donne au visiteur l’impression d’assister au concert comme s’il était présent lors du festival, en guidant son écoute en fonction de l’acoustique exceptionnelle du lieu.

_MG_6762Au programme du lancement : deux concerts enregistrés en son binaural lors du festival 2015, l’Ouverture et cantate Caïn maudit de Onslow et la Symphonie n°6 Pastorale de Beethoven, avec Patrick Bolleire, (basse) et le Jeune Orchestre de l’Abbaye dirigé par Philipp von Steinaecker, et les Vêpres de Monteverdi interprétées par l’ensemble La Tempête dirigé par Simon-Pierre Bestion, enregistrées lors du festival de Saintes en Juillet 2016.


PHOTO DE CLASSE

Photo de classe

Photo de Classe se base sur la « photographie » d’une classe de CE2 dans le 18ème arrondissement à Paris. Pendant une année scolaire, Julie Noël « la maîtresse », a fait travailler ses élèves sur leurs origines et l’histoire de leur famille. Les réalisatrices Estelle Fenech et Catherine Portaluppi ont filmé.

UN DOCUMENTAIRE MULTIMÉDIA SUR LA DIVERSITÉ A L’ÉCOLE

Photo de Classe débute à la rentrée 2012 à l’école Gustave Rouanet : dans la classe de Julie Noël la plupart des élèves ont des parents ou grands-parents qui ne sont pas nés en France. Cette diversité est le reflet de la mixité croissante de l’école : à Paris, dans le Val-d’Oise et le Val-de-Marne, 40% ont au moins un parent immigré. En Seine-et-Marne, ils sont plus de 57% !

Au début, les élèves ne savent pas grand-chose sur leurs origines ni sur les raisons de la venue de leur famille en France. Julie Noël met en place des ateliers pédagogiques : des séances d’enquête autour des drapeaux, des albums et des objets de famille….

IMG_9983

Dans les « débats philo », ils échangent sur le racisme, l’immigration, les symboles de la France. Au cours de l’atelier « langues », les enfants réalisent que leurs camarades parlent eux aussi une autre langue que le français à la maison. Les élèves se mettent aussi à dessiner : ils esquissent leur autoportrait, leur Marianne idéale, leur vision de l’émigration et réalisent l’interface graphique de Photo de Classe.

LES PARENTS RACONTENT POUR LA PREMIÈRE FOIS L’HISTOIRE FAMILIALE

Avec leurs parents, les élèves s’approprient le projet : la moitié des parents acceptent de raconter l’histoire familiale face à la caméra tenue par leur fille ou leur fils. Souvent cette histoire n’a jamais été racontée auparavant.

IMG_9943

L’objectif de l’institutrice est d’ouvrir la réflexion et de construire un « vécu collectif de classe grâce à l’histoire de chacun ». Petit à petit, les enfants prennent conscience de leur individualité et de leurs ressemblances. « Ah ! Toi aussi, tes parents sont partis de leur pays à cause de la guerre ? Comme les miens. Mais au fait, ça sert à quoi la guerre ? » se demande Manassé.

Pour la pédopsychiatre Marie Rose Moro, qui signe ici Le Manifeste pour la diversité à l’école, « faire enquêter les enfants sur les origines, leur histoire individuelle et leurs liens avec la grande histoire est un moyen de restaurer de la dignité, de la connaissance et de la reconnaissance. Cela permet aux enfants d’être fiers d’eux et crée un lien formidable dans l’école ».

photo de classe_02

De fait, les discussions ont été passionnées, sans jamais déraper. Les débats étaient parfois drôles, car 8 ans est un âge encore sans préjugés, un « âge de latence » selon Marie Rose Moro : comment définir le racisme alors sinon que par l’absurde ?

UNE EXPÉRIENCE COLLABORATIVE QUI S’ÉCARTE DES DISCOURS

Photo de classe devient aujourd’hui une expérience documentaire collaborative. Notre ambition est de nous écarter des craintes et des discours préconçus sur l’école, pour faire découvrir que la diversité peut devenir une chance, pour les enfants de migrants, mais aussi pour leurs camarades de classe.

UN PARRAIN : LILIAN THURAM

Lilian Thuram, et sa fondation contre le racisme, parrainent Photo de Classe. Pour Lilian Thuram, parler de la diversité à l’école est crucial. Après une enfance en Guadeloupe, lui-même a « découvert le monde » à 10 ans à l’école d’Avon (Seine-et-Marne). Ses copains étaient d’origine pakistanaise, zaïroise, italienne, libanaise, algérienne, espagnole.

« Ce moment d’ouverture explique beaucoup de ce que je suis aujourd’hui dans la vie.»

UN OUTIL PÉDAGOGIQUE DISPONIBLE EN LIGNE

http://www.narrative.info/portfolio/photo-de-classe/

Ce documentaire multimédia a pour vocation d’inspirer d’autres instituteurs pour valoriser la diversité dans leur classe. Un « kit pédagogique » Photo de Classe a été développé par les équipes de narrative et TV5 Monde pour tous les instituteurs et animateurs qui souhaitent réaliser leur Photo de classe.

L’équipe de Photo de Classe a conçu des ateliers pédagogiques pour des classes francophones du CE2 au CM2 et les classes de français langue étrangère de niveau A1 (débutant). Les enseignants peuvent choisir les ateliers en fonction de leur public et éditer librement leur journal « Photo de Classe ».

Tous les ateliers sont disponibles ici.

L’expérience se poursuit. Nous espérons que vous continuerez à la partager avec nous sur la page Facebook de Photo de Classe.


CULTIVONS NOS RACINES

cultivons nos racines

Nous avons sillonnés les huit départements d’île-de-France, au fil des quatre saisons. Dans chaque département, un jardinier partage ses pratiques de jardinage naturel du moment : arroser, préparer son jardin, planter, comment protéger ses plantations l’hiver, faire et utiliser du compost, le paillage, associer les variétés, etc.

On rencontre Maurice, qui cultive chaque jour son potager dans le jardin partagé du Palais de Tokyo à Paris, Hermione qui se passionne pour les aromatiques à Coulommiers, Jacques qui jardine avec la lune un petit paradis entouré de « murs à  pêches » à Montreuil, Gaby et Lucie qui ont défriché le P.R.E de la Ferme du Bonheur à Nanterre, une grande parcelle de terrain, juste au dessus de l’autoroute, ou encore Frédéric qui nous apprend à faire des nichoirs à insectes ou du purin d’orties à la Bergerie Nationale de Rambouillet…

Le web-documentaire nous emmène à travers ces jardiniers dans toute la diversité du territoire cultivé autour de Paris. Des « experts » que sont Thierry Reigner, intervenant à l’école du Breuil et Lydia et Claude Bourguignon, experts en microbiologie des sols que l’on ne présente plus, décryptent ces pratiques et donnent des conseils de pro pour jardiner écologique. Enfin, Samuel Nahon, co-fondateur de Terroirs d’avenir, une société qui met en relation producteurs et restaurateurs, nous raconte l’île-de-France à travers les variétés de ses légumes et fruits, du chou de Pontoise, à la fraise de Morainvilliers.


WEBDOG

webdog

Un foyer français sur trois possède un chien. Selon les sondeurs, nous sommes les plus grands amateurs de cet animal de compagnie en Europe (devant les Italiens à 28%, les Anglais à 22% et les Allemands à 18%). Le chien est le meilleur ami des Français.

Raconter son chien, cela revient à parler de soi, de son quotidien ordinaire et extraordinaire, de ses origines, de son statut social. C’est aussi évoquer l’amour, le travail, la vie sociale, la mort, la filiation, l’argent, l’amitié, l’habitat, l’altérité, le rêve, la politique, le bonheur.

Au fil de ces histoires singulières de vécus, d’échanges, d’intimités, de vies extraordinaires, d’évènements minuscules, Julien Cernobori et Pierre Morales veulent dessiner les contours de notre époque.


Un été à Alger

un été à alger


Après avoir réalisé une série documentaire sur les jeunes à Alger (Alger, Nouvelle Génération, sur France Inter au printemps 2011) Aurélie Charon et Caroline Gillet ont voulu poursuivre l’aventure : « Soudain, nous nous rendions compte de tout ce que nous partagions avec eux : l’âge, la langue, l’histoire, une envie de se connaître. Et puis l’Alger que nous avions trouvée ne ressemblait à rien de ce qu’on nous avait décrit : ni blanche, ni rouge, elle a un nouveau visage et manque d’images. Il faut qu’elles soient faites par ceux qui la vivent. »

Réalisé à Alger pendant l’été 2012, du 25 juin au 3 août 2012, « Un été à Alger » invite quatre jeunes réalisateurs algériens à porter un regard sur leur ville, le temps d’un été, celui des cinquante ans de l’indépendance de leur pays.

Durant six semaines, l’expérience est live, chacun raconte une histoire en six épisodes :

– Dans « 50 contre 1 », Lamine Ammar Khodja réalise un journal filmé à la première personne, et questionne les contradictions de son pays.

– Dans « En remontant Cervantès », Hassen Ferhani explore le quartier populaire de Cervantès, entre réalité et légendes (dont Tarzan et Don Quichotte).

Hassen Ferhani

– Dans « Prends ta place ! », Amina Zoubir impose sa féminité et sa caméra dans des lieux habituellement réservés aux hommes.

Amina Zoubir

– Dans « La nuit », Yanis Koussim filme Alger, après la prière du Maghreb.

Yanis Koussim

Co-diffusé par TV5 Monde et Algérie Focus, en partenariat avec Libération et Dailymotion, « Un été à Alger » a reçu un excellent accueil des deux côtés de la méditerranée.

« Un été à Alger » dessine un portrait subjectif, contemporain et polymorphe de la ville, à travers quatre oeuvres audiovisuelles très personnelles et libres.

« Un été à Alger » est aussi un documentaire 52′ qui sera diffusé notamment sur TV5 Monde en Octobre 2012.

50 ans après l’indépendance, quelles images d’Alger ? Aurélie Charon et Caroline Gillet vont à la rencontre des quatre jeunes réalisateurs algériens qui pendant tout l’été, ont filmé leur ville de façon intime et loin des clichés. Ils racontent leurs images, et partagent leur questionnement sur leur identité.

« Un été à Alger » prend la forme d’une installation immersive et multi-écrans. Les images sont diffusées en plein mur dans une pièce dédiée, incarnant ainsi l’intention d’une vision polymorphe d’Alger, d’un récit à quatre caméras.

Une sélection d’épisodes sont projetés en boucles muettes sur chacun des murs, le son ne provenant que d’un écran. Les épisodes joués avec le son sont projetés par ordre chronologique afin de respecter l’intention des réalisateurs. Les autres épisodes (muets), sont projetés de manière aléatoire.

Programmé au Théâtre Liberté à Toulon en Octobre 2012.