
Une série sonore pour Sèvres – Manufacture et Musée présentant des œuvres en céramique installées dans l’espace public.
Une série sonore pour Sèvres – Manufacture et Musée présentant des œuvres en céramique installées dans l’espace public.
Une collection de haïkus sonores, poétiques et drolatiques écrits par Wladimir Anselme pour sensibiliser les enfants au son et à la musique.
Ouverte depuis septembre 2021, Philharmonie des enfants, dédiée aux enfants de 4 à 10 ans a pour mission l’éveil musical. Grâce à un projet de muséographie original et une scénographie décalée (Constance Bisset), le parcours permanent permet de jouer, d’explorer, d’écouter, de vivre et de sentir la musique.
Pour cet espace, narrative a accompagné l’artiste compositeur Wladimir Anselme, dans la production de « haïkus sonores » qui racontent la musique et le son de manière sensible. Disséminés le long du parcours permanent, ces mini récits en son et en musique sont diffusés via des cornets incrustés dans les murs et fabriqués sur mesure pour être à la hauteur de leur public. Ils mettent en scène le petit peuple de la musique.
Extraits :
« C’est quoi une note de musique ? »
« Comment tu fais pour sortir un tel son avec une guitare ? »
« De quoi ça parle normalement les chansons ? »
« Ça ressemble, mais c’est pas le même silence… »
« Devine quel instrument j’imite ! »
« Tu entends le soir qui tombe ? »
« Tu siffles toujours la même chose ! »
Une expérience singulière, pour vivre la musique sous toutes ses formes !
Faire rencontrer Pablo Picasso au visiteur : tel est l’enjeu du nouvel accrochage permanent du musée Picasso. Consacré aux lieux de création de l’artiste, il associe, dans chaque salle, une oeuvre audiovisuelle au regard de ses peintures et sculptures.
narrative et la société Nova pista ont conçu une scénographie singulière pour évoquer l’ambiance de la Villa Californie et inviter le public à ressentir l’énergie de Pablo Picasso. Cette maison cannoise fut à la fois l’espace de son intimité avec Jaqueline, sa dernière compagne, le point de rencontre de ses amis proches et de sa famille et son lieu de création.
À la Californie est une expérience immersive au coeur de l’atelier de Picasso qui s’appuie sur des archives. Photographies d’époque et témoignages composent la trame fluide d’un film spectaculaire projeté sur trois murs. La bande son égrène les témoignages des amis (David Douglas Duncan, le photographe et ami fidèle, les poètes Jean Cocteau et Roland Penrose, le marchand d’art Daniel-Henry Kahnweiler, et l’amie engagée Elisabeth Parmelin) enrichis de bruitages et d’une musique originale composée par Thierry Bertomeu.
Une évocation sensible et poétique qui, en huit minutes, embarque le public dans l’univers vibrionnant de Pablo Picasso
Depuis 2016, l’artiste numérique Irvin Anneix invite des jeunes de France, d’Outre-mer, d’Afrique et bientôt du Canada, à s’adresser à l’adulte qu’ils souhaitent ou craignent de devenir pour lui confier leurs peurs, leurs projections et leurs désirs. Ces « capsules temporelles », dans lesquelles la parole est libérée et confiée aux jeunes, ont permis de faire émerger des visions à la fois universelles et intimes de l’adolescence.
Afin de rassembler et de faire voyager cette collection de 79 témoignages, narrative a co-produit avec la MC-93 et la Biennale de la danse de Lyon, une installation vidéo pour des lieux culturels (théâtres, musées et festivals).
Conçue par Marion Flament, la scénographie est composée de 6 modules de projection diffusant une cinquantaine de témoignages, sur une durée totale de 3 heures. Le public est libre de s’assoir devant les différents modules. Ainsi, il peut passer d’une écoute individuelle au casque à une expérience collective autour d’un écran géant.
Imaginé pour tous les publics (on a tous été ados un jour !), le dispositif scénographique permet, par ses jeux de miroirs, d’établir un dialogue avec chaque spectateur : il peut observer son reflet projeté dans le décor.
À chaque itinérance, Irvin Anneix propose des ateliers pédagogiques avec les jeunes du territoire, afin d’inclure leurs vidéos dans le projet et de poursuivre l’échange.
L’installation a déjà été présentée à la MC-93 (octobre 2019) à la Maison des Métallos (mai 2021) et à la Biennale de la danse de Lyon (juin 2021).
Prochaine itinérance : MC-93 (octobre 2021) Théâtre Paul Eluard, Choisy (janvier 2022), MA scène, Montbéliard (mars 2022) Euroscène, Leipzig (novembre 2022).
Pour accompagner l’exposition « Jusqu’au bout du monde, regards missionnaires » au musée des Confluences de Lyon, jusqu’en mai 2022, narrative a produit une médiation sonore et visuelle, invitant le visiteur à partager l’aventure de ces missionnaires.
Tous les contenus numériques de l’exposition ; films, diaporamas dynamiques, récits sonores, feuilletoires, visent à incarner ces voyageurs intrépides, à faire entendre leur voix.
Ni tout à fait explorateurs, ni vraiment voyageurs, les missionnaires chrétiens partis par centaines évangéliser des populations aux quatre coins du monde, s’aventuraient vers des lieux jusque-là ignorés de l’Occident.
Ils rapportèrent de ces voyages des récits, dessins, objets et films, mais également des témoignages précieux, de ceux qui découvrent des terres et cultures dont tout leur est étranger. Curieux, surpris, exaltés, choqués ou fascinés, ils relatent leurs aventures et leurs observations.
À l’occasion de l’exposition Renoir/Magritte : Le surréalisme en plein soleil, au musée d’Orsay et de l’Orangerie en 2021, narrative a produit une série sonore pour mieux comprendre cette partie méconnue du surréaliste.
Ces podcasts, à travers une narration originale et l’utilisation de précieuses archives sonores, dressent plusieurs portraits de l’artiste, pour comprendre ses inspirations et ses tourments. En écoutant, sa voix et celle de ses amis, cette série propose de partir à la découverte d’un Magritte méconnu, s’inspirant du peintre populaire Pierre-Auguste Renoir, concevant un surréalisme nouveau.
# Épisode 1 : Magritte et la guerre
# Épisode 2 : Magritte et le Kitsch
# Épisode 3 : Magritte, la philosophie et la littérature
# Épisode 4 : Quand Magritte sape la figure de « l’artiste de génie »
# Épisode 5 : Magritte et les artistes postmodernes – La « Belgitude ».
# Épisode 6 : Magritte et les artistes post-modernes
« Je veux réaliser des tableaux où le beau côté de la vie serait le domaine que j’exploiterais. J’entends par là tout l’attirail traditionnel des choses charmantes. Les femmes, les fleurs, les oiseaux, les arbres, l’atmosphère de bonheur… etc. »
Lettre de René Magritte à Paul Éluard, le 4 décembre 1940
Cher Futur Moi est une websérie d’Irvin Anneix où des jeunes de 15 à 20 ans se racontent face caméra à leur moi du futur (dans dix ans). Après la saison France métropole, puis France Outremer, l’auteur a souhaité donner une dimension internationale à Cher Futur Moi en invitant des jeunes africains à confier leurs rêves intimes et leur vision de l’avenir.
Le projet :
Cher Futur Moi Afrique rassemble vingt participants résidant en Algérie, en Côte d’Ivoire, en RDC au Mali au Maroc et au Sénégal.
Nous partons alors à la rencontre de Karl à Abidjan, un jeune chanteur en fauteuil roulant qui rêve de devenir un grand artiste et de défendre les droits des personnes handicapées. D’Aziza, une jeune influence algéroise, qui souhaite dans 10 ans, rendre sa mère heureuse et continuer son engagement féministe. D’Audrey à Bouaké, qui s’encourage à devenir magistrate et à monter une association pour les orphelins. Ou encore de Joseph, à Kindu, qui ambitionne de devenir président de la République de la RDC pour défendre des valeurs d’égalité, de justice et d’écologie…
Tous nous partagent leurs projections, leur histoire, leur vision du monde et leurs peurs et leurs espoirs. Ils demandent à leurs « futur moi » de ne pas les oublier et dressent, en filigrane, un portrait de la jeunesse africaine et de ses rêves pour l’avenir.
Après les webséries Mots d’ados et Cher futur moi, Irvin Anneix a réalisé avec William Meas La vingtaine en quarantaine, qui explore la crise du Covid du point de vue des jeunes adultes.
Au début du premier confinement, Irvin Anneix et William Meas réunissent via WhatsApp trente jeunes francophones confinés au quatre coins du monde pour échanger sur cette crise historique, fondatrice de leur identité future. Ils ont vingt ans et habitent à Saint-Denis, Mulhouse, Montréal, Bruxelles ou encore La Réunion.
De leur chambre, ils échangent et racontent les bouleversements positifs et négatifs de la crise sanitaire sur six aspects de leur vie : l’amitié, l’amour, la sexualité, la famille, la religion, la mort, les études …
Ils se filment chez eux, avec leur téléphone et expliquent comment la crise sanitaire a changé leur point de vue sur ces thématiques. La crise met leurs émotions à fleur de peau, autorise la parole intime et les questionnements profonds
Une installation immersive à la découverte de l’oreille interne, imaginée par Hélène Combal-Weiss.
Audio 3D, casques à conduction osseuse, spatialisation 4 Channel, durée 30min
EXPOSITION LUDWIG VAN
AU COEUR DES PERCEPTIONS SONORES
GRENIER A SEL, AVIGNON
22 MARS – 15 JUIN 2024
Auris Incognita est une expérience documentaire sur l’oreille interne et les mystères de sa double fonctionnalité. Cet élément anatomique contient les systèmes perceptifs de l’audition et de l’équilibre. C’est une cavité osseuse de 2 cm de long, qui se trouve derrière le tympan, après l’oreille moyenne.
L’installation aborde comment nous vivons l’écoute et le mouvement, collectivement et individuellement, dans une forme immersive qui mélange témoignages documentaires et expérience sensorielle.
On est assis•es sur des balles de gym, au contact de notre propre équilibre, on est plongé•e dans une écoute double: par la conduction osseuse (casque écouteur par conduction) et par l’audio spatialisé dans l’espace même où se trouve le public (4 enceintes).
Des témoignages et des paroles nous emmènent dans les détails de l’oreille interne et dans le vécu de plusieurs personnes. On écoute une sourde implantée, un patient vertigineux, des chercheur•ses en neuroscience, des acrobates, une chanteuse lyrique, une hyperacousique… Les récits alternent entre explications et sensations, abordant des notions anatomiques tout comme l’invisibilité de certaines situations de handicap vécues.
Ils sont entrecoupés de créations sonores visant à faire expérimenter par le dispositif des phénomènes psychoacoustiques, des prises de sons originales, balayant un large panel de situations d’écoute pour créer des surprises et des respirations. Autant de silences habités qui ponctuent les témoignages.
Deux versions de l’oeuvre sont disponibles, une version longue de 40 minutes pour des séances événementielles, une version plus courte et “accessible” de 15min à destination du jeune public et des scolaires notamment.
Des pistes jouées simultanément :
– Auris 1 et Auris 2
par écouteurs à conduction osseuse (le public est divisé en 2 groupes sans le savoir il écoute des contenus différents par moment, similaire à d’autre, la même introduction, une évolution différente et la même fin)
– Auris SPACE
diffusé sur 4 enceintes, formant un carré/rectange qui constitue l’espace où se trouve le public.
Puis les témoignages s’incarnent dans des vidéos de performances de danseur.ses et d’acrobates sonorisées en temps réel à l’aide de capteurs de mouvement.
D’un ancien palais de la Renaissance, à la construction d’une Halle au blé circulaire, au 18ème siècle, et jusqu’à la réinvention contemporaine du monument par l’architecte Tadao Ando pour le transformer en un musée d’art contemporain : un parcours sonore retrace l’histoire du bâtiment et les évènements qui ont rythmé la vie de ce lieu parisien emblématique : la Bourse de Commerce.
Accessibles depuis l’application en ligne du musée et via des QR code disséminés au fil de la visite du bâtiment, des bulles sonores font revivre 300 ans d’histoire et de révolutions architecturales, incarnés par des personnages de chaque époque, des « Gens » de la Bourse de Commerce, grâce au travail minutieux de recherche d’archives de l’association Faire-Savoirs.
Durée : 25 minutes environ
Disponible en 6 langues.